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par François Guillaumat
Alors même qu’il y a dix ans tout le monde était pour le socialisme,
on imagine mal aujourd’hui l’extraordinaire domination de cette chimère
sur le monde intellectuel dans les années quarante. C’est vraiment à ce
moment-là que le socialisme fut au plus haut, et l’humanité semblait
devoir se résigner à le subir soit par voie de nationalisation - la
méthode marxiste - soit par voie de réglementation : la méthode
allemande.
Les pays autrefois libéraux ne l’étaient plus: en
Grande-Bretagne, les privilèges syndicaux de 1906 avaient rendu
l’économie ingérable et provoqué intervention après intervention ; la
guerre servait de prétexte pour habituer les citoyens à l’économie de
contrainte et de pénurie. Aux Etats-Unis Roosevelt avait pu, en double violation de la Constitution, imposer l’Etat-Providence et se faire réélire une deuxième fois.
Le socialisme léniniste avait conquis la Russie, et le socialisme
hitlérien l’Allemagne. Leurs idées contaminaient le monde entier : aux
Etats-Unis, le monde intellectuel était depuis le début du siècle sous
l’influence de la philosophie allemande et du pragmatisme, son avatar
local. L’interventionnisme keynésien n’y avait rencontré aucune résistance intellectuelle alors que Ludwig von Mises, le seul économiste alors capable de le réfuter, était opportunément réduit au silence par la persécution hitlérienne.
Les quelques intellectuels libéraux
dans le monde avaient essayé de se regrouper avant la guerre, qui les
avait dispersés. Ils étaient cependant d’une qualité exceptionnelle, et
il suffit de circonstances favorables pour qu’ils se fissent de nouveau
entendre. Le succès de son premier roman We the Living avait permis à Ayn Rand de mettre en avant ses idées dans son deuxième roman The Fountainhead en 1943 ; Mises, grâce au soutien de Henry Hazlitt et à l’admiration d’un éditeur, pourra publier Le gouvernement omnipotent, La bureaucratie et L’action humaine assez peu de temps après son arrivée aux Etats-Unis. C’est ce genre d’occasion qui a permis à Hayek d’écrire La route de la servitude.
Hayek avait beau s’être installé à Londres depuis 1931, il était
malgré tout d’origine autrichienne, et ne pouvait participer, comme la
plupart des économistes britanniques, à la planification de l’effort de
guerre de Sa Majesté. La London School of Economics, où il
occupait la chaire Tooke de théorie économique, avait dû s’installer à
Cambridge pour éviter les bombardements de Londres. Keynes,
quoiqu’intellectuellement malhonnête, était en bons termes avec ce
rival et lui trouva une petite maison ; Hayek avait encore à cette
époque l’intention de réfuter la prétendue Théorie générale à
l’occasion d’une véritable théorie générale du capital, mais ne jugeait
pas opportun de s’opposer à lui à ce moment ; il avait donc le temps
pour d’autres recherches.
Disciple de Mises en économie après avoir été social-démocrate,
Hayek est Docteur en Droit et en Sciences Politiques de l’Université de
Vienne. Il s’était déjà essayé à la philosophie du Droit en publiant au
Caire en 1935 The Political Ideal of the Rule of Law ; on le
connaissait cependant surtout pour ses travaux dans le domaine où il est
meilleur, la théorie économique. Son livre le plus important de
méthodologie économique, The Counter-Revolution of Science et ses
autres contributions théoriques vraiment personnelles, le reste étant
dû à von Mises (« The Use of Knowledge in Society » et autres articles
parus dans Individualism and Economic Order en 1948) paraissent
d’ailleurs en même temps. L’économie politique et la philosophie
politique sont évidemment liées, et la participation de Hayek au débat des années 30 sur la possibilité du calcul économique rationnel dans un cadre de centralisation autoritaire l’avait rendu particulièrement à même de discuter des effets de l’ambition socialiste sur l’organisation sociale.
The Road to Serfdom, paru en 1944, fut immédiatement un
succès de librairie ; on en discuta même pendant l’élection de 1945, qui
vit la victoire des travaillistes. Hayek fut invité à organiser une
série de conférences à propos de son livre ; il put ainsi rencontrer un
peu partout des penseurs libéraux qui devaient, en avril 1947,
constituer la Société du Mont-Pèlerin.
La route de la servitude devait changer la carrière de Hayek
puisqu’elle l’amena à enseigner la philosophie morale à l’université de
Chicago entre 1950 et 1956. Elle préfigure The Constitution of Liberty, son meilleur livre de philosophie politique, paru en 1960, et ses quatre derniers ouvrages : les trois tomes de Droit, législation et liberté (1978) et The Fatal Conceit, paru cette année [1988].
Le thème de la route de la servitude est que les traits déplaisants du national-socialisme et du fascisme
sont communs à tous les régimes qui veulent réaliser le socialisme,
c’est-à-dire soumettre la production à la violence politique pour
réaliser une redistribution particulière des revenus. En somme, dans
« national-socialisme », il y a « socialisme » et tous les traits
déplaisants du nazisme, y compris l’extermination des minorités, se
retrouveront dans toute société politique qui prend au sérieux
l’ambition de réaliser la « justice sociale ».
Dans une succession de chapitres organisés par thèmes, Hayek
démolit un certain nombre des illusions que se faisaient les
intellectuels socialistes de son temps sur la société qu’ils appelaient
de leurs vœux.
Le socialisme est né de l’abondance créée par le capitalisme, et
de l’incapacité des intellectuels à la comprendre. Si l’on a cru, à
partir de John Stuart Mill,
qu’on pouvait redistribuer les richesses sans se soucier des effets de
cette prédation sur la production, c’est d’abord parce qu’il y avait des
richesses. La planification centrale, c’est-à-dire la confiscation par
l’autorité centrale de tout contrôle sur les moyens de produire, est
nécessaire dès que l’on cherche à réaliser une distribution des revenus
déterminée à l’avance. C’est cette ambition qui explique l’accroissement
du contrôle politique de la société et non une prétendue « nécessité
technique », car la complexité est précisément ce qui condamne la
centralisation.
Pour « planifier » à la mode socialiste, il faut imposer la
volonté des hommes de l’Etat à un degré tel, et à un tel niveau de
détail, que la démocratie est vidée de sa substance. Quand le vote
subsiste, il permet de choisir le gouvernement, mais le peuple ne
contrôle pas les lois, pas plus que les dépenses publiques. En effet la
législation ne se borne plus à énoncer les règles que chacun doit suivre
y compris les hommes de l’Etat. Elle consiste uniquement, comme le dit François Lefebvre, à « énoncer en quelles circonstances, et par quels moyens les hommes de l’Etat interviennent arbitrairement dans l’économie ».
Cette intervention affecte nécessairement tous les aspects de la
vie, puisque toute action est productive de valeur pour celui qui
l’accomplit. L’« économique » n’est pas un domaine particulier de
l’action humaine, mais un des ses aspects universels. La liberté
d’expression, la liberté personnelle ne se conçoivent pas là où les
Droits de contrôler les moyens de l’action ont été confisqués.
L’inconséquence des auteurs qui, comme George Orwell, veulent à la fois la démocratie et le socialisme, ou le socialisme et les droits de l’homme,
est ainsi tragiquement démontrée. De même, la distinction entre le
socialisme allemand (celui du parti ouvrier allemand
national-socialiste) et le socialisme soviétique est de pure forme car
la réglementation ou la nationalisation sont synonymes : les hommes de
l’Etat s’y emparent tout autant par la force du contrôle des choses
qu’ils n’ont pas produites.
La question essentielle, comme le disait Lénine, est de savoir
qui a le pouvoir de décision. Or le pouvoir politique ne remplace pas le
pouvoir économique. Il commence là où finit le premier, et tout
accroissement du pouvoir politique accroît le pouvoir tout court.
Evidemment, il n’existe pas de moyen de déterminer rationnellement à
quoi doit servir ce pouvoir. Le concept de « bien-être social » ou d’« intérêt général » ne sont pas plus objectivement définissables que celui de « justice sociale ». Trente ans plus tard, Hayek, dans Le mirage de la justice sociale,
s’avisera qu’il est intellectuellement honteux de se servir, pour faire
violence à autrui, de prétextes auxquels on ne peut même pas donner de
sens intelligible.
Comme il y a autant de pommes de discorde que de formes de
redistribution, la paix sociale est inévitablement détruite à mesure que
le socialisme progresse : des bandes armées, syndicalistes, puis
loubards, puis groupes paramilitaires, se partagent la rue, et imposent
leur loi. Pour rétablir un semblant d’ordre, les gens sont alors prêts à
supporter un gouvernement autoritaire. Comme il faut bien donner des
rationalisations à toutes ces violences, on impose le mensonge :
mensonge du socialisme lui-même, et mensonge sur les « réalisations » du
socialisme, dont il est interdit de contester la réalité. Soljénitsyne rappelle que l’aspect le plus pénible du socialisme léniniste est le mensonge obligatoire ; mais il caractérisait aussi le socialisme hitlérien.
Comme il est impossible que le socialisme, qui est un vol,
profite à tout le monde, il ne peut bénéficier qu’à une caste de
privilégiés. A ce titre, le fascisme et le nazisme sont bien des
réactions contre les mouvements socialistes, mais non contre le principe
socialiste lui-même : ils voulaient le socialisme, c’est-à-dire la
spoliation légale, mais un socialisme qui leur aurait profité à eux, et
pas à la bande de leurs rivaux. C’est le socialisme « de gauche » qui a
inventé l’embrigadement des enfants, la constitution d’une
contre-société, et les méthodes politiques violentes comme la police
politique et les camps d’extermination. De ce point de vue Hitler n’est
qu’un pâle imitateur de Lénine, pour lequel il affichait son admiration.
De même, le socialisme au pouvoir est inévitablement
nationaliste, puisque la clique de ses profiteurs est issue de la
société politique nationale et qu’une fois atteintes les limites de ce
qu’elle peut voler à la population, ils devront chercher leurs victimes
ailleurs. Il est aussi inévitablement corrompu : il s’agit de voler les
autres, et de disposer arbitrairement du butin, en l’absence de tout
principe et de toute règle identifiable, et l’enjeu est formidable,
puisqu’il s’agit de faire partie des maîtres ou de devenir esclave. Ceux
qui se retrouvent au pouvoir sous le socialisme sont ceux qui ont
accepté l’abolition de tout Droit qu’il implique, et qui ont été les
plus malins ou les plus brutaux dans l’élimination des autres bandes.
On parle aujourd’hui (éventuellement comme « révisionnistes »)
d’historiens allemands qui font remarquer le grand nombre d’anciens
dirigeants socialistes parmi les dignitaires nazis ; c’est aussi un fait
avéré que les communistes ont tout fait en Allemagne pour y aider les
nazis à détruire ce qui restait de régime représentatif. Mussolini
était lui-même un haut dirigeant du parti socialiste italien. Mais ce
qui est moins connu, parce que les intellectuels socialistes qui ont fui
le nazisme ont propagé les interprétations qui leur convenaient, c’est
que l’Allemagne de Weimar elle-même avait pratiquement mis en place tous
les instruments de la Zwangswirtschaft, le socialisme réglementaire, dont Hitler n’a eu qu’à se servir sans devoir les créer.
Par ailleurs, les courants de pensée de la gauche dans
l’Allemagne de Weimar étaient tout aussi irrationalistes, antilibéraux
et antidémocrates que ceux de la droite nationaliste. Hayek rappelle
leurs références intellectuelles communes : Rodbertus et Lassalle
étaient cités par Hitler comme des précurseurs. A l’irrationalisme
ouvert des réactionnaires, correspond le polylogisme marxiste ;
l’apologie de la violence est la même, souvent inspirée par les mêmes
auteurs (Georges Sorel,).
La Route de la servitude est écrite pour faire comprendre
aux intellectuels socialistes anglo-saxons que, les mêmes causes
conduisant aux mêmes effets, les mêmes idées conduiront au même type de
société. L’Allemagne, pour n’avoir été touchée que tardivement par les
libéralismes démocratiques, était simplement en avance sur un chemin que
tout le monde était en train de parcourir.
A quoi peut servir aujourd’hui La Route de la servitude?
Ce livre fut en son temps le point de départ d’une reconquête des
esprits par le mouvement libéral, d’une organisation systématique des
réfutations du socialisme par des institutions et des groupes dans le
monde entier. Inspiré par une connaissance alors unique des raisons pour
lesquelles la décision économique rationnelle est impossible dans une
organisation étatique, le livre décrit précisément les caractéristiques
de toute société socialiste.
Pour qui n’est pas encore convaincu que toute ambition de
réaliser une forme quelconque de « justice sociale » doit conduire à une
organisation politique semblable à celle des nazis, et que sous ses
accidents singuliers (Staline, Pol Pot, Hitler, etc.) le socialisme
reste toujours essentiellement le même, lire La Route de la servitude
est une obligation. De même, pour ceux qui veulent connaître les
origines intellectuelles du nazisme, c’est un livre intéressant, quoique
The Ominous Parallels de Leonard Peikoff soit plus profond.
On pourra aussi s’en servir pour identifier les effets du
socialisme installé dans nos pays. La corruption, la censure, la
bassesse des hommes politiques résultent bel et bien de l’ambition
redistributrice, même si elle en rabat quelque peu sur ses prétentions
moralisantes. Si elle a battu en retraite, c’est d’ailleurs largement
parce qu’on a popularisé les idées contenues dans La Route de la servitude ; on peut mentionner Socialisme et fascisme : une même famille ?
où le Club de l’Horloge montre bien que le fascisme est une variante du
socialisme, plus précisément la version autoritaire du corporatisme
social-démocrate.
Sur deux points cependant, on peut dire que le livre a mal
vieilli, ou plutôt qu’il n’a jamais été l’un des meilleurs. C’est tout
ce qui touche à la théorie économique et à la philosophie libérale. Si
Hayek a mis les socialistes français dans l’embarras, ce n’est pas
seulement parce qu’ils n’avaient aucune pensée valable à lui opposer.
C’est aussi parce que c’est à partir de leurs propres prémisses
collectivistes qu’il réfute le socialisme. Comme Adam Smith, Hayek
démontre l’excellence du libéralisme à partir de ce qu’Ayn Rand appelle
la prémisse tribale, pour laquelle il irait de soi que la société
politique a le droit de disposer de ses membres comme elle l’entend. Ce
qui le rend si convaincant pour des socialistes, c’est donc que son
discours est proche de leurs conceptions. A ce jeu, il leur fait des
concessions de principe majeures, ce qui donne l’impression agaçante
d’une réflexion insuffisamment rigoureuse.
On peut dire que comme tous les savants qui se sont interdit
d’examiner l’essence des phénomènes et des actes (il prendra de plus en
plus ce chemin sous l’influence de son ami Karl Popper),
Hayek se prive d’une connaissance générale et concise et ne cesse de
tourner autour du pot. Au lieu de mettre l’esprit humain au centre des
phénomènes économiques et sociaux, d’élucider la nature des rapports
entre cet esprit et ses productions, et d’en déduire que toute
interférence violente avec le contrôle de l’esprit sur ses produits
engendre destruction et irrationalité, et qu’elle est par conséquent
objectivement mauvaise, il ne fait que décrire pragmatiquement, quoi
qu’exhaustivement, les effets des formes les plus extrêmes de cette
intervention.
Cela fait que son libéralisme, tant économiquement que philosophiquement, est très en retard. Alors que la nature du laissez-faire
avait été élucidée dès le début du siècle dernier par les économistes
libéraux français : Destutt de Tracy, Jean-Baptiste Say, Charles Comte
et Charles Dunoyer, on peut dire que Hayek n’a jamais compris le
laissez-faire. Tout en minimisant leur validité mais sans voir qu’il
adhère par là à l’utilitarisme
qu’il dénonce par ailleurs, il reprend à son compte les
rationalisations de l’intervention de l’État les plus traditionnelles:
les soi-disant « biens publics », les prétendues « externalités », les « monopoles »
imaginaires sur un marché libre, et même (il changera d’avis par la
suite) la production de l’information (!) et de la monnaie. Il croit
même que la redistribution « sociale » est compatible avec un état de Droit!
A force de parler le langage de ses adversaires, qui sont des
irrationalistes vrais, et de développer des argumentaires qui mettent en
cause la capacité rationnelle de l’homme alors que ce qu’il fallait,
c’était persuader les hommes de l’État qu’il n’existe pas de norme
objective par quoi la violation du consentement d’autrui puisse être
guidée (Ayn Rand), Hayek finit aujourd’hui dans la peau d’un ennemi de
la raison. Ce qu’il appellera plus tard le constructivisme,
et dont il décrira exactement les effets, n’est pas un rationalisme :
il consiste tout simplement à nier a priori la rationalité d’autrui.
Une immense faille traverse l’œuvre de Hayek, et ce n’est donc
certainement pas lui qui peut servir de référence à la pensée libérale.
Cette faille résulte de l’influence de la philosophie moderne, qui
refuse de croire au pouvoir de la raison en matière d’éthique et de
Droit. Paradoxalement, alors que le premier message qu’on peut tirer de
son œuvre, c’est qu’un discours rationnel est possible en philosophie
politique (ce pourquoi il avait d’ailleurs été comparé à un
« dinosaure » en 1960), il refuse de tirer les conséquences de ce fait,
et de reconnaître qu’on peut déduire rationnellement une définition
objective du Bien et du Juste à partir de l’observation des lois de la
nature. Ses normes d’« efficacité » sociale ou même de « sélection
naturelles des institutions » ne sont pas davantage fondées que la
« justice sociale » qu’il a excellemment dénoncée et ses normes ne
reposent sur rien. Après tout, est-ce un hasard s’il lui a fallu
soixante-dix ans pour se rendre compte qu’un mot qui ne voulait rien
dire détruisait toute forme de pensée qui en ferait usage?
Il n’y a donc pas de philosophie politique libérale hayékienne.
Sa définition du Droit ne va pas jusqu’au bout parce qu’elle repose sur
ce qu’Ayn Rand appelle des « concepts volés »,
c’est-à-dire des mots dont il se sert sans être capable de rendre
compte de leur validité logique et épistémologique. Sa théorie
économique s’en ressent aussi. Aujourd’hui, aucun des économistes qui
l’admirent comme tel ne croit que les hommes de l’Etat ne puissent
jamais, par leurs interventions, améliorer l’efficacité productive. Le
fait est que de meilleurs logiciens sont passés par là, notamment Murray Rothbard, qui a réfuté tout cela dès 1962 (dans Man, Economy and State)
et Ayn Rand qui, en dépit des pétitions de principe de sa métaphysique,
est de très loin la meilleure philosophe libérale. (Cf. notamment Capitalism: The Unknown Ideal,
où l’on trouve la meilleure théorie de la valeur avec celle de Mises.)
C’est à partir de ces auteurs, qui prennent vraiment la logique au
sérieux, qu’on peut établir une théorie sans faille.
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